Quand as-tu commencé à peindre ?
En 2009, auparavant j’étais un collectionneur, maintenant je suis un «anartiste» qui veut voir son nom en haut de l’affiche !!! Comme dirait mon copain Ben Vautier «tout est une question d’égo.»
Quelles techniques utilises-tu le plus souvent ?
Aucune, je ne suis pas un technicien.
Y a t’il des artistes que tu pourrais citer comme influence sur ton travail ?
Depuis la grotte Chauvet, la création artistique est un perpétuel emprunt à l’histoire de l’art.
Des artistes influents certainement, mais je m’intéresse plus au mouvement artistique qu’aux artistes. Dada, le mouvement Cobra, les situationnistes, les Bazooka, la figuration libre… de très grandes aventures artistiques qui me hantent.
Arthur Rimbaud disait qu’il fallait être de son époque sinon mourir.
L’influence est donc très XX siècle avec surtout des chefs d’œuvre.
L’urinoir de Marcel Duchamp, «Guernica» de Pablo Picasso, «Riding with Death» de Jean Michel Basquiat.
Je crains que le XXI siècle ne soit que du pathos ou du bling-bling. Heureusement qu’il y a encore l’art brut.
Quels sont tes projets futurs ?
Refaire demain.
Ça sert à quoi l’expérience ?
A mourir plus vite.
Es tu ce que tu fais ?
Je défais ce que je suis.
A quel moment un travail plastique devient-il une œuvre d’art ?
A ce moment mystérieux, intérieur, qui précède toute création plastique. Je ne sais pas l’expliquer c’est un moment furtif et qui me trouble. La quintessence d’une œuvre d’art se situe là où le flamenco a le duende et le jazz sa note bleue. Le reste n’est que du baratin.
Cette œuvre a-t-elle une existence propre en dehors de son créateur ?
L’œuvre est indissociable de son créateur. L’ADN de l’artiste est dans son œuvre.
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